Commencer un sport de souplesse quand on est devenu “rouillé” apporte beaucoup !
Musculaire, artères, biomécanique….
- Du point de vue musculaire, deux facteurs (entre autres) font diminuer le nombre de fibres musculaires, mais aussi le nombre de fibres élastiques dans les muscles: Le manque d’activité physique et l’âge. Il est clair que, reprendre une activité physique avec modération aide les muscles à rebâtir leur force, sur base des fibres musculaires, mais aussi leur souplesse sur base des fibres élastiques.
- Du point de vue artériel, les diabétologues ont démontré l’impact précieux et importants de la pratique de 2h de sports en douceur par semaine pour diminuer les risques de diabète, d’artériosclérose, d’hypertension, et prévenir le syndrome endothélial.
- D’un point de vue biomécanique, la raideur consiste en la contraction plus ou moins permanente de muscles antagonistes, c-à-d prévus pour agir en sens contraire l’un de l’autre. En étant contractés en permanence, ils contractent chacun le mouvement de muscle opposé dans une raideur fatigante, source de crampes et de tensions douloureuses, de tractions sur les ligaments et les articulations,… Les positions prolongés nous apportent à tous ces sources de contractions raides chroniques : des heures devant un écran d’ordinateur, dans des stations debout, les longs trajets en voiture, les gestes professionnels précis et répétitifs,… Le traitement passe par l’apprentissage de la détente de ces groupes musculaires aux travers de gestes nouveaux et multiples.
Les techniques de judo, par leur multiplicité et la finesse de leurs jeux d’équilibres, permettent une détente sélective des différents groupes musculaires et apportent rapidement aussi bien une disparition des douleurs qu’un réel bien-être musculaire et ligamentaire.
Et cela, sans parler du souffle qu’apporte la pratique de tous les sports.
Tous ceux qui sont montés sur un tatami à l’âge adulte pour la première fois ont eu une appréhension !
Peur de se faire mal, d’être ridicule, d’être regardés,…
Très vite cette peur disparait au profit d’un réel plaisir de sentir son corps plus souple, poins douloureux, dans un groupe chaleureux où tout le monde vit les mêmes craintes et difficultés.
Pour un parent, au delà d’une meilleure compréhension du travail de son enfant judoka, une nouvelle sensation du corps apparait très vite : c’est une nouvelle jeunesse.